Interviews

publié le samedi 08 juin 2013

L'Office des assurances sociales recadre le débat sur le 2e pilier

Article paru dans le quotidien LE TEMPS

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Prévoyance. La vice-directrice de l'OFAS, Colette Nova, est inflexible sur le modèle de surveillance des caisses. Le taux de conversion idéal? La grande inconnue

Contrairement à ce que l'on pourrait croire, l'amélioration récente du rendement des avoirs des caisses de pension suisses n'a pas étouffé le débat sur la réforme du 2e pilier. Vendredi, la salle réservée par Edmond de Rothschild à l'Ecole hôtelière de Lausanne était comble; 300 à 400 professionnels du secteur étaient réunis pour écouter, entre autres, Colette Nova, vice-directrice de l'Office fédéral des assurances sociales (OFAS), dont l'objectif, a-t-elle rappelé, est que la nouvelle mouture du système de prévoyance obligatoire entre en vigueur en 2020. Sur l'estrade, entourée de quatre spécialistes lors d'un débat modéré par Le Temps, elle a répondu aux critiques et apaisé quelques craintes.

(…)Toutes sortes de pistes ont été évoquées: réduire le montant de coordination (et ainsi augmenter la part du salaire assurée par la LPP), cotiser à partir de 20 ans au lieu de 25, relever le taux de cotisation, etc. Mais au final, élever l'âge de la retraite serait une bonne solution à plein de problèmes, selon Colette Nova. Cela aurait un double avantage, a complété Jérôme Cosandey, d'Avenir Suisse: cotiser plus longtemps et être assuré moins longtemps. «La relever de deux ans, c'est réduire d'autant la place pour des jeunes. Et cela comporte aussi un coût social», a opposé Olivier Ferrari, fondateur de la société de gestion Coninco.

Paru le 8 juin 2013


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