Économie & Finance

publié le lundi 01 nov. 2010

CONINCO Explorers in finance 1990-2010 - 20 ans

SWISS GLOBAL FINANCE MAGAZINE
Magazine financier suisse
N.6/2010

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11 septembre 2001 – 31 août 2007 - 10 août 2008

Trois dates fondamentales que la mémoire collective risque d’oublier et qui pourtant sont à l’intersection du développement d’un nouveau paradigme économique.

(…)Trois dates, un seul destin, deux choix. Se laisser bercer d’illusion sur l’application de la bonne gouvernance dans le respect des règles de l’OMC, ou intégrer que celui qui ne se prend plus en charge deviendra l’assisté de celui qui lui fait briller un avenir serein. Une version moderne de la fable du «Corbeau et du Renard».

Alain Peyrefitte écrivait en 1973 dans son ouvrage «Quand la Chine s’éveillera»: «Vu le nombre de chinois, lorsqu’ils auront atteint une culture, une technologie suffisante, ils pourront imposer les idées au reste du monde».

Je tire la sonnette d’alarme et m’interroge: «Alors, quand est-ce que l’Occident se réveillera?». Lorsque les dettes de l’occident auront été réglées par la Chine, que les terres arables auront été rachetées pour nourrir ces centaines de millions de nouveaux consommateurs et que nos entreprises seront en main du Pays du Soleil Levant, le reste du monde ne saura qu’accepter ce qui lui sera imposé. La démocratie aura changé de visage.

Explorer les opportunités d’investissement est une constante continue de la gestion d’actifs financiers. Celles-ci sont-elles financières ou économiques?

Dans tous les cas, la recherche de profit ne doit pas conduire à une déstructuration de notre tissu industriel. Il convient de redonner à nos industries le temps pour se redéployer sans devoir aller chercher des profits à court terme à l’étranger (salaires moins chers et charges sociales inexistantes, ou presque), mais bien d’être à même de poursuivre un développement économique non plus fondé sur le passé, mais sur les besoins futurs. C’est bien ce futur qui doit déterminer notre présent et la législation doit s’adapter. Les régimes de pensions ne peuvent plus compter exclusivement sur des gains en capitaux pour financer leurs prestations. La globalisation est achevée. La cotisation est le fondement d’une bonne gouvernance dans le financement des régimes de retraites en général. L’individualisation est un danger de société, mais la socialisation retirant la responsabilité individuelle est tout aussi dangereuse.

Cette édition spéciale du Swiss Global Finance aborde quelques grands défis de l’investissement et du développement de notre prévoyance professionnelle…

Parution n. 6 - 204 pages
Novembre 2010



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