publié le mardi 23 sept. 2014
Pour une caisse publique d’assurance maladie?
Je voterais NON à une caisse publique d’assurance maladie. De manière récurrente et sous des formes à chaque fois modulées, pour enfin réussir une socialisation extrême rampante de notre démocratie, la caisse publique revient au-devant de la scène.
Il est malheureusement vrai que les élus ne sont pas enclins à formuler une certaine vérité politiquement incorrecte et que les actions pour incurver une tendance avérée liée à notre société économique «occidentale» ne sont pas légion. Les protagonistes du «oui» à la création d’une caisse publique d’assurance maladie affûtent leurs arguments, pour certains non dénués de sens à court terme, mais qui pourraient s’avérer ravageurs à long terme.
Sous le couvert de la transparence, ces prédicateurs du oui éludent des solutions «démocratiques» permettant de corriger tout effet qui pourrait avoir des répercussions néfastes dans une caisse publique.
Leurs différents arguments sont: «Marre des augmentations de primes déconnectées des coûts – Marre de payer des primes payées en trop – Marre des frais inutiles – Marre de la chasse «aux bons risques» et de la mise à l’écart des malades chroniques – Marre d’un système opaque – Marre des réserves inadéquates». Un florilège de propos simples et défendus avec une majorité d’arguments simplistes, éludant les vrais problèmes.
Je m’interpelle sur les débats en cause et me replie sur ce que mon quotidien me donne comme informations pragmatiques, ne serait-ce que celles que je reçois et que les débats ne prennent pas en considération...
(...)
Olivier Ferrari
Septembre 2014
Sous le couvert de la transparence, ces prédicateurs du oui éludent des solutions «démocratiques» permettant de corriger tout effet qui pourrait avoir des répercussions néfastes dans une caisse publique.
Leurs différents arguments sont: «Marre des augmentations de primes déconnectées des coûts – Marre de payer des primes payées en trop – Marre des frais inutiles – Marre de la chasse «aux bons risques» et de la mise à l’écart des malades chroniques – Marre d’un système opaque – Marre des réserves inadéquates». Un florilège de propos simples et défendus avec une majorité d’arguments simplistes, éludant les vrais problèmes.
Je m’interpelle sur les débats en cause et me replie sur ce que mon quotidien me donne comme informations pragmatiques, ne serait-ce que celles que je reçois et que les débats ne prennent pas en considération...
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Olivier Ferrari
Septembre 2014